mercredi 27 août 2008

Beijing Part II

J'ai retrouvé la chaleur étouffante de Beijing dès ma sortie de l'aéroport. Après être tombé sur le chauffeur de taxi ayant le plus mauvais sens de l'orientation parmi la communauté des chauffeurs de taxi (il a réussi à se perdre dans Tsing Hua malgré le plan que je lui avais donné, il a demandé son chemin au moins 5 fois), j'ai finalement atterri au bâtiment 19 où a lieu l'inscription pour les chambres.

J'ai expliqué mon problème aux deux filles de l'accueil ( càd pas de réservation de chambre) et l'une d'elles m'a demandé si j'étais l'ami de la world famous douce douce doucette Chen Yixin. Apparement, je suis tombé sur la fille avec qui Chen Maman avait parlé au téléphone. Elle m'a dit que je pouvais avoir une chambre AB (c'est à dire comme les chambres de la bonne vieille rez' : deux chambres et une partie commune comprenant salle de bains, cuisine, douche et toilettes). Je me suis aussi inscrit sur la liste d'attente (déjà longue) pour avoir une chambre simple. Je ne serai pas dans le même bâtiment que ma douce ce qui me rend fort triste parce que c'est éreintant de faire le trajet entre les bâtiments.

Après avoir rempli un nombre incalculables de papiers (c'est pas moi qui remplissait mais c'était quand même fatiguant à regarder), j'ai finalement eu ma petite clé immatriculée 1024A. Armé de ce sésame, je me suis donc rendu au bâtiment 20 (donc le bâtiment d'à côté pour ceux qui suivent). Arrivé au 10eme étage (par l'ascenseur), tel un ninja, j'ai pénétré sans un bruit dans la partie commune puis dans ma chambre. Par politesse, j'ai voulu dire bonjour à mon nouveau coloc, mais celui ci dormait et je n'ai pu que l'apercevoir s'extirpant de son lit pour me saluer d'un vigoureux signe de la tête avant de retourner aussitôt se coucher. Après cette rencontre plus que succinte et pas vraiment réussie, je me suis donc décidé à aller faire un tour.

Mes pas m'ont tout naturellement conduit à la BLCU (dont j'avais gardé la carte d'étudiant ce qui m'a permis de rentrer) où j'ai croisé Carole, mon amie française qui partait faire je sais pas quoi. Je me retrouve donc dans le café où j'ai passé un bonne partie de mon temps au mois d'Août, aggripé fébrilement à la connexion Wifi qu'ils daignent offrir à leurs clients. Prochaine étape: attendre avec impatience l'arrivée de ma douce demain.

mercredi 13 août 2008

Charlotte Macinnis???


Vous vous demandez certainement qui est donc cette Charlotte Macinnis? Hier soir, je l'ai vue pour la deuxième fois à la télé. La première fois, je n'avais pas mon appareil photo mais, cette fois-ci, j'ai pu prendre des photos en exclusivité mondiale.







Attention....Patience....







Vous admirerez la coupe d'iroquois....











BAM! That's right! La bonne vieille Lina des familles! Sur le plateau de la CCTV9, la chaîne officielle en version anglaise. Elle commentait sur la qualité de l'air à Pékin. Dans un anglais parfait, donc elle n'est pas russe comme le supputait Bai Laoshi. Mais vous allez me dire de quel droit parle-t-elle de ce genre de choses? Elle n'a aucune légitimité? Eh bien si car elle est (cf ci-dessous)
Television professional. Tout un programme.
Je vous laisse avec quelques liens la concernant, vous pouvez même essayer de la rajouter à vos amis sur facebook. Dites-lui que vous êtes un pote de Ding Li Bo, elle tombera peut-être dans le panneau.

http://app1.chinadaily.com.cn/star/2001/0719/pr22-1.html
http://www.cctv.com/program/UpClose/20040609/102070.shtml

dimanche 10 août 2008

Quelques photos de Beijing




Photos prises du haut de la colline qui surplombe la Cité interdite. Sur l'image on voit très nettement la tour CCTV à droite de l'image. Si, si, juste à gauche de la grande tour en verre et derrière le clocher. Vous voyez pas? Pourtant elle était particulièrement visible ce jour là, le ciel était bien dégagé.

Des gyrophares (en vente?) dans une boutique. De quoi "pimper sa ride".

Des spectateurs regardent le match de basket de la Chine sur un grand écran au bout de WangFuJin.Du WangFuJin en veux-tu, en voilà.

vendredi 8 août 2008

mardi 5 août 2008

Petit voyage au 家乐福 (Carrefour) près de l'école ( enfin près...30 min en bus).




Des piles de sous-vêtements dont certains pour à peu près 10 centimes.

Une mannequin dans la galerie commerciale (gigantesque) du Carrefour. On appréciera la pose figée, la bouche grande ouverte et les bras écartées en signe de bienvenue.
Le cahier de ma voisine de classe. Seuls trois lecteurs de ce blog apprécieront.

Des jeunes demoiselles s'entraînant à l'épée à côté des terrains de basket. Ca doit être du Wushu.


Une balade près du lac BeiHai. Ci-contre le stand de l'équipe de Russie (avec la mascotte des jeux olympiques d'hiver?)


IL DIABOLO!!!
On ne voit pas très bien mais une jeune fille se fait interviewer par un journaliste et son fidèle caméraman. Le sujet de l'interview est bien évidemment le problème de surpopulation des rats aux abords du lac, sujet qui occupe le devant de l'actualité chinoise depuis plusieurs semaines. En même temps, je suis pas sûr d'avoir bien entendu. (Attention blague)

dimanche 3 août 2008

Photos photos photos


Le week-end dernier je suis allé manger dans le meilleur resto japonais de Beijing. Au début du repas, on peut choisir parmi 7 ou 8 paires de baguettes, toute dans un style différent.

La pile de linge que les femmes de ménages laissent dans le couloir. Taille réelle: environ 1m20 de haut pour une surface au sol de 3m carré.


La séance karaoké du vendredi aprem. Des chansons avec des paroles profondes. L'une était contée par un jeune homme qui ne trouvait pas l'amour parce qu'il était trop moche. Il regardait les filles passer et se disait qu'il n'en trouverait jamais une. A la fin de la chanson, il dit: "bon, je laisse tomber, je rentre à la maison". Nous avons supputé qu'il rentrait chez lui pour se suicider. Le prof avait l'air d'accord.
Une autre chanson s'appelait "朋友" et était une vraie chanson d'amour à l'exception près qu'elle était chantée par un homme à l'attention d'un autre homme, qui était donc son grand ami. Des phrases comme "tu seras toujours dans mon coeur" ainsi que le clip qui montrait de jeunes hommes jouant au rugby avec passion, avançant d'un bloc vers l'enbut, bras dessus, bras dessous, mains sur l'épaule, mains sur les fesses nous ont poussés à supputer qu'il s'agissait d'une ode à l'homosexualité. Tout de suite, le prof avait l'air moins d'accord.
Sans commentaires.