dimanche 24 mai 2009
vendredi 22 mai 2009
lundi 18 mai 2009
samedi 16 mai 2009
jeudi 14 mai 2009
Home Sweet Home
mardi 12 mai 2009
Les hutongs de Nanluoguxiang
Dans Pékin, il est de petites rues flanquées de maisons grises, entre la Tour du Gong et la Tour du Tambour. Les portes aux peintures rouges sont abîmées par le temps qui passe et les saisons austères, mais elles cachent des cours intérieures où fleurs et feuilles rivalisent de couleurs. A flâner dans les ruelles de 南锣鼓巷, on peut trouver n'importe quoi, un souffleur de sucre, un CD de chants d'une minorité ethnique japonaise, des Feiyues qu'ici personne ne s'arrache, un oiseau dans sa cage, des machines à remonter le temps jusqu'à un Pékin d'avant.
dimanche 10 mai 2009
samedi 9 mai 2009
vendredi 8 mai 2009
Musique de chambre à Tsinghua
jeudi 7 mai 2009
mercredi 6 mai 2009
Début d'une petite série sans commentaires, ou presque
dimanche 26 avril 2009
30 kilo tout mouillé, 1m20 les bras levés
Dans un amphi plein à craquer, cette compétition rassemblait la crème de la crème en matière de danse "hip-hop" et de culturisme (pas en même temps bien sûr), deux phénomènes en pleine explosion au sein de la société chinoise (selon Mathieu).
En gros, la compétition était découpée en trois catégories entrecoupées de performances de dance plus ou moins douteuses (indice: le "plus" est en gras) de la part d'étudiants de Tsinghua ayant souvent commencé à répéter la veille au soir à la lueur d'un lampadaire (véridique). Donc, côté danse, le "level" était pas très haut. Pendant qu'il/elle/ils/elles se donnait/aient en spectacle/es/ées, chaque participant avait sa photo affichée sur l'écran à côté de la scène, photo aux couleurs et à l'éclairage assez approximatifs, dont le thème général semblait être "je me prends en photo dans le couloir du dortoir avec, pour ces dames, une pose langoureuse (très inhabituelle pour les jeunes chinoises), et pour ces messieurs, une pose "ghetto" (suffisamment près pour qu'on puisse apercevoir les ravages de l'acné et la moustache naissante, dont le port est, selon la loi, obligatoire chez les jeunes chinois jusqu'à l'âge de 25 ans).
Pour en revenir à ce que ma curiosité m'avait poussé à venir voir en premier lieu, la compétition de muscu est divisée en trois catégories:-65kg, -70kg et +70kg. Cette répartition assez étonnante a en fait permis de faire des groupes à peu près égaux, comme quoi la moyenne de poids chez les universitaires chinois tourne autour de 70kg alors qu'elle atteint facilement les 85kg chez les bons vieux pélecs. Pour faire vite, tous les participants de chaque catégorie apparaissaient d'abord en ligne, chacun avec leur petit numéro sur le slip moulant, luisant sous les projecteurs grâce à la poudre de perlinpinpin-qui-fait-les-muscles-plus-gros, poudre dont ils s'étaient enduis le corps au préalable (Petite remarque: il semble qu'il y ait deux écoles rivales en ce qui concerne l'application de la poudre; certains considèrent qu'il suffit de se mettre de la poudre uniquement jusqu'au cou, malheureusement la différence de couleurs donne l'impression que la tête et le corps proviennent de deux personnes différentes; d'autres considèrent que tant qu'à ressembler à un Twix, autant l'être jusqu'au bout et ils se recouvrent donc aussi le visage, créant ainsi un effet tout aussi comique). Après ils partent tous et reviennent un par un faire un petit show accompagnés de la musique de leur choix. Certains des participants n'étant encore que des jeunes recrues du club, la masse musculaire mise en valeur lors des contractions, flexions et tortillements est souvent assez décevante.
Parce que j'ai un peu la flemme d'écrire plus de trucs, j'inaugure l'utilisation de l'album Picasa, ce qui m'évite d'uploader pleins de photos avec Blogger. Voila voila
P.S: Mon appareil photo ayant quelques problèmes, les photos sont un peu floues...
Muscu |
lundi 6 avril 2009
Le 798, quartier d'art de Beijing
Nous sommes rentrés à Beijing fin février.
Le temps était dégagé, on a pu apercevoir par le hublot en contrebas des reliefs montagneux et des rivières gelées, ou encore de petites villes enchâssées parmi des terres agricoles en jachère.
Certaines photos semblent être tirées de Google Earth...Ce n'est pas le cas, je vous l'assure!
Elles datent par contre de février, il n'y a pas eu de mise à jour depuis longtemps sur le blog. Par manque de temps, surtout, mais pas que. Il a fait si froid que toute sortie demandait un effort surhumain, aller en cours à vélo par -10°C constituait la sortie obligatoire quotidienne et puis c'est tout. Pas de musée, pas de parcs, nada, il faisait trop froid.
Ce qui est étrange, c'est qu'à Beijing il n'y a pas de printemps, ou du moins il est très court, concentré sur une semaine. En un mois on passe de températures hivernales à estivales. Depuis une semaine, il fait toujours beau, le soleil brille et les magnolias du campus sont en fleurs.
Les températures plus clémentes engagent à sortir.
Le week-end dernier nous sommes allés au 798, le quartier d'art contemporain de Pékin. C'est un ancien quartier d'usines désaffectées et d'entrepôts inutilisés. Il a été très vite investi par la jeune avant-garde de l'art pékinois, appréciant à leur juste valeur les innombrables bâtiments aux hautes verrières laissant entrer la lumière.
L'atmosphère y est sympathique et libérée, les oeuvres d'artistes contemporains plus ou moins connus sont exposés dans les petites ruelles, offerts au regard curieux des nombreux visiteurs.
Les oeuvres sont parfois de très mauvais goût ou de facture hasardeuse. Mais aucune n'est enfermée dans un musée ou mise sous verre. Les visiteurs déambulent librement, prennent de photos avec des poses ridicules, accoudés aux statues, rient, critiquent, discutent. (Le petit garçon de la photo d'en haut a d'ailleurs judicieusement fait remarquer à sa mère que "la dame, elle a pas de culotte, pourquoi?". Ce sur quoi sa mère l'a entrainé plus loin.)
Les oeuvres semblent avoir majoritairement deux influences. D'un côté, l'époque révolutionnaire, comme les statues de soldats de l'armée de Mao, les galeries minuscules consacrées à la Grande Marche, la reconstitution des costumes des soldats.
De l'autre, une vision souvent cynique et désabusée du monde chinois aujourd'hui. Une absence de repères, une absence d'envie, une absence de valeurs. Les artistes n'hésitent pas à caricaturer leurs compatriotes, quitte à égratigner la vision assez manichéenne d'une Chine en plein essor économique. Elle l'est, mais ce n'est qu'un côté de la médaille. Il y a aussi les travailleurs migrants, une société sur-consumériste, un élan vers on ne sait quoi qui ne peut que troubler. Vers où courent-ils tous, ces petits cols-blancs? (Mais où est le charançon?)
Une des galeries comportait une exposition photo. Je ne m'y connais pas du tout en photographie, mais les portraits gigantesques de personnes anonymes accrochés au mur m'ont impressionnée.
Au détour d'une allée, nous tombons sur une "galerie des monstres".
Cinq géants disproportionnés regardent le visiteur depuis leurs cages de bois. Ce qui est drôle, c'est que les trois groupes de chinoises qui sont passées à côté de la gargouille aux ailes de chauve-souris ont fait exactement le même commentaire: " C'est quoi? C'est un ange, non? Comme il est moche! (哇,是什么? 天使吗?太难看了!)"
Le 798 est un grand quartier d'art, il fourmille d'oeuvres, qu'elles soient sobres ou excentriques. Si vous avez l'occasion d'y aller, n'hésitez pas :)
samedi 3 janvier 2009
Vite fait en passant
De droite à gauche , ça fait:
-"Bon, c'est juste des chinois déguisés en clowns..."
-"Ensuite, l'ange du Bas-Rhin (référence à l'endroit où sont accrochés ses ailes) fait subir une humiliation totale au Patrick Bruel local..."
-"Finalement, un mec qui se la racon...OH MON DIEU!! C'est Richard Clayderman!! Sur un piano blanc!! Et des pellicules sur la veste!! La cravate dénouée parce qu'il est cool!!! Une allure décontractée!! Un sourire ravageur!! etc..."
Je vous laisse découvrir un extrait de sa page Wikipedia:
Certains de ses concerts se sont déroulés devant vingt mille personnes, notamment à Pékin. Lors d'un de ses premiers concerts en Asie, à Shanghai en 1987, son concert est retransmis par toutes les télévisions asiatiques devant un nombre de téléspectateurs estimé à huit cent millions. Clayderman bénéficie d'une reconnaissance certaine dans les pays d'Extrême-Orient, notamment au Japon, à Taiwan et en Chine continentale.
On lui attribue parfois l'enregistrement pilote de parties de piano de célèbres musiques de film et d'artistes de musique pop, comme ABBA et les Carpenters.
De nombreux critiques estiment que le succès de Clayderman n'est dû qu'à ses adaptations d'airs connus (Lettre à Élise, Yesterday, The Sounds of Silence ou Memory) ou folkloriques, accommodées au goût du jour (« musique commerciale »), ainsi qu'à une stratégie commerciale efficace (large distribution, disques à faible coût). Sa musique est également qualifiée de musique de supermarché[3], parce qu'elle a été très longtemps employée comme musique d'ambiance. Richard Clayderman a toutefois déclaré assumer ce genre de classification, s'honorant de rendre plus agréables des lieux de travail et des salles d'attente grâce à sa musique.
Il doit être presque aussi connu que Jean-Michel Jarre...